La Suisse bénéficie d’un système de protection sociale varié et robuste. Il s’agit des assurances sociales, qui se proposent de mettre les habitants du pays et leurs familles à l’abri des risques financiers liés à plusieurs aspects. Cette structure repose sur le concept des trois piliers, le premier étant obligatoire et procurant un revenu de base à la suite de la retraite. Quelles sont ces assurances sociales obligatoires en Suisse, leurs spécificités, avantages et cotisations ?
L’assurance-vieillesse et survivants (AVS)
L’AVS, pierre angulaire des assurances sociales en Suisse, assure un revenu suffisant aux personnes âgées et aux survivants suite à la disparition d’un assuré. Les employeurs, employés, indépendants, personnes sans activité lucrative et aussi la Confédération et les cantons contribuent à son financement.
L’AVS fournit des rentes de vieillesse, de veuf (ve), d’orphelin et de conjoint divorcé. Le montant des rentes est défini en fonction des années de cotisation et du revenu moyen annuel. Surtout, en cas de difficulté à faire valoir vos droits d’assurance sociale en privé à Genève, un cabinet d’avocats spécialistes, tel que https://avocat-cecconi.ch/droit-des-assurances-sociales-et-privees/, devrait fortement convenir. La retraite est normalement accessible à 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes. Des dispositions permettent néanmoins de demander une retraite anticipée ou ajournée.
L’assurance-maladie (LAMal)
L’assurance-maladie, assurance sociale obligatoire, couvre les frais médicaux en cas de maladie, d’accident ou de maternité. Elle est alimentée par les primes des assurés et les subventions des cantons.
L’assurance-maladie offre des prestations en nature ou en espèces, suivant le choix de l’assuré. Les prestations en nature englobent les frais médico-pharmaceutiques, les frais d’hospitalisation en division commune, les moyens auxiliaires, etc. Les prestations en espèces comprennent les indemnités journalières en cas d’incapacité de travail.
Avec l’assurance-maladie, l’assuré a la liberté de choisir sa caisse-maladie et son modèle d’assurance. Il existe aussi des assurances complémentaires facultatives qui offrent des prestations supplémentaires, comme la couverture des frais d’hospitalisation en division privée ou semi-privée.
Assurance contre les Accidents (LAA)
L’assurance contre les accidents, une nécessité fondamentale pour tous les employés, assure une protection en cas d’accident sur le lieu de travail ou en dehors. Les employeurs fournissent la couverture, partagée avec les employés, pour les accidents non professionnels.
Cette assurance garantit à la fois des prestations en nature et en espèces. Les premières couvrent les coûts médicaux, les frais de sauvetage et le soutien par des aides techniques. Les prestations en espèces incluent des indemnités journalières, des rentes pour les survivants ou ceux devenus invalides, et des allocations pour les atteintes permanentes à l’intégrité physique ou mentale.
Une compagnie d’assurance privée approuvée, assure la couverture obligatoire pour les employés. Les non-employés peuvent également bénéficier de cette assurance via leur caisse d’assurance maladie.
Les allocations familiales (CAF)
Les CAF-CFE, prestations sociales obligatoires, aident financièrement les familles avec enfants. Les employeurs cotisent pour leur financement et, dans le canton du Valais, les employés aussi.
Les CAF offrent des allocations de naissance, d’adoption, d’enfant et de formation. Le montant des allocations dépend du canton, du nombre d’enfants et du type de formation. À Genève, les allocations s’élèvent à 300 francs par mois et par enfant jusqu’à 16 ans, et à 400 francs par mois et par enfant en formation jusqu’à 25 ans.